Du luxe, oui, mais de seconde main encore mieux!

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La consommation responsable et durable intéresse aussi les fans de luxe, de haute couture et de créateurs renommés. Mais que se cache-t-il derrière cette tendance à dépenser beaucoup d'argent pour des vêtements et des sacs d'occasions?

L’industrie du luxe ne cesse de croître depuis la dernière décennie, boostée par les réseaux sociaux et les influenceurs. Les grandes marques se sont démocratisées et tout le monde souhaite avoir une pièce griffée d’une grande maison dans son dressing. Concernées par leur mode de consommation, les nouvelles générations adeptes des marques de luxe souhaitent tout de même consommer éthiquement, afin de protéger la planète et l’environnement. C’est pourquoi les boutiques de seconde main ont le vent en poupe et de plus en plus de consommateurs achètent des pièces de luxe d'occasion. Ou, comme on dit aujourd'hui: «Pre-Loved».

Qu'est-ce qui se cache derrière cette tendance et pourquoi est-on toujours prêt à payer des centaines, voire des milliers de francs pour des vêtements et des accessoires d'occasion? Est-ce l'idée de durabilité et de préservation des ressources, l’envie de dénicher de bonnes affaires ou juste la passion pour des pièces vintage bien précises qui ne sont plus produites depuis longtemps qui sont au premier plan?

Sébastien Garsault, fondateur de la boutique «Le Dressing» explique cette tendance qu’il a reconnu très tôt dans un interview. Dans sa boutique à Lausanne, il propose exclusivement des vêtements et accessoires de luxe.

La boutique de seconde main de mode de luxe «Le Dressing».

Sébastien, comment es-tu arrivé dans la mode de luxe et de seconde main?

J’ai travaillé comme majordome sur L’Orient-Express et également comme majordome au sein d’une grande famille. Grâce à ces expériences, j’ai toujours été entouré de belles choses, de beaux objets. J’aime les belles matières et la qualité des vêtements des grands créateurs. Peu avant l’ouverture de la boutique en 2013, j’ai rencontré Madame St-Laurent qui est la sœur d’Yves St-Laurent. On s’est très vite liés d’amitié et elle m'a beaucoup aidé à lancer ce projet. Grâce à son nom et son large réseau, la boutique a eu dès le début beaucoup de succès!

La mode de seconde main et de luxe connaît un fort succès, est-ce qu’une utilisation consciente et durable des ressources joue un rôle important?

Oui, tout à fait! Ce qui est important c’est le respect des produits de haute qualité et je veux leur donner leur place une deuxième fois. Les vêtements de grandes marques vintage ont de belles matières, de beaux tissus, on ne parle pas de n’importe quoi! Surtout, j’ai des pièces qui datent de collections des années 1960 ou 1970 et la qualité des tissus fait que ces vêtements sont toujours aussi magnifiques à porter. Aujourd’hui, la qualité se perd même chez les grandes marques, car beaucoup de gens ne veulent que des logos. Je trouve que dans la situation actuelle où la vie est chère et la mode aussi, c’est une belle chose de pouvoir donner la possibilité aux jeunes, mais pas seulement, de porter des belles pièces avec de la qualité tout en faisant du bien à la planète.

Est-ce que la durabilité te tient à cœur?

Oui, il faut bien penser aux enfants qui naissent aujourd’hui. Je fais partie d’une génération qui a eu de la chance de vivre dans un monde magnifique et je souhaite cela pour les générations futures aussi. Dans le métier que je fais aujourd’hui, je trouve beau de vendre des vêtements qui, au départ, étaient destinés à être détruits.

«C’est une belle chose de pouvoir donner la possibilité aux gens de porter des belles pièces avec de la qualité tout en faisant du bien à la planète», explique Sébastien Garsault.

Qui sont tes clients et tes clientes?

J’ai des clients et clientes de tous les âges et de toute classe sociale. J’ai même des familles multigénérationnelles qui viennent dans la boutique: la grand-mère, la mère et la jeune fille. Ici, tout le monde peut trouver quelque chose qui lui plaît et il y a quelque chose pour tous les porte-monnaies.

Qu'est-ce qui, selon toi, fait le succès de ton concept - ou plus généralement de la tendance des produits de luxe d'occasion?

Il y a plusieurs paramètres qui expliquent le succès de la boutique. Avant tout, je pense qu’il y a la notoriété de Madame St-Laurent qui m’a beaucoup aidé à démarrer cette aventure. Il faut savoir qu’elle n’avait jamais acheté de vêtements de seconde main et qu'elle pouvait s’habiller partout. Mais, pendant huit ans, elle est venue tous les jours s’acheter quelque chose et a influencé beaucoup de personnes à faire pareil. Ensuite, un autre facteur qui peut expliquer le succès de la boutique, c'est le fait que les gens aiment le luxe et souhaitent s’offrir «un bout de rêve». Pour finir, je dirais qu’il y a aussi l’amour des pièces rares et le plaisir de nicher. Les gens viennent ici car ils aiment aussi le service, le conseil et le concept de boutique.

Lorsque l'on parle de seconde main, beaucoup de gens pensent encore en premier lieu à des articles très bon marché vendus sur les marchés aux puces. Qu'est-ce qui distingue le «pre-loved luxury» de cela?

Il y a toutes sortes de magasins de seconde main et de friperie. Ici, je ne vends que de belles pièces de grande qualité. Les gens viennent réaliser un rêve, car ils souhaitent acheter des objets de grandes marques qu’ils n'ont pas les moyens d’acheter à neuf ou encore, ils font attention à leur mode de consommation. Je veux rendre le luxe accessible à tous et je ne fais jamais des prix plus chers que dans les boutiques officielles, car cela n’aurait aucun sens.

Le fondateur de la boutique souhaite rendre le luxe accessible à toute le monde.

Que dis-tu des voix qui critiquent le fait de dépenser parfois plusieurs milliers de francs pour un seul sac de deuxième main?

Je pense que chacun fait les choix qui lui conviennent. Si une personne souhaite investir plusieurs milliers de francs pour un sac de luxe, c’est son choix et il ne faut pas juger. Dans ma boutique, je refuse de vendre des pièces plus chères que dans la maison mère. Je ne veux pas surfer sur la vague de la spéculation.

Que penses-tu de la fast fashion et, plus généralement, de la critique de l'industrie textile et de la mode comme tueuse de ressources et du climat?

Les gens devraient se soucier des conditions de fabrication de leurs vêtements. Où sont-ils fabriqués? Par qui sont-ils fabriqués, et dans quelles conditions? La qualité des produits des enseignes comme H&M et Zara n’est pas au rendez-vous. Regarde par exemple cette veste d’Yves St-Laurent des années 60: la qualité est fantastique, c’était des vêtements faits pour durer. Malheureusement, la qualité aujourd’hui se perd même chez les grandes marques.

As-tu d'autres conseils de mode?

Oui, il faut s’amuser! La mode est faite pour s’amuser. Les jeunes souvent n’ont pas confiance en eux et je trouve qu’ils devraient s’amuser dans une boutique comme la mienne et essayer de trouver leur style avec des pièces originales que pas tout le monde ne porte. Il faut oser!

L’industrie du luxe ne cesse de croître depuis la dernière décennie, boostée par les réseaux sociaux et les influenceurs. Les grandes marques se sont démocratisées et tout le monde souhaite avoir une pièce griffée d’une grande maison dans son dressing. Concernées par leur mode de consommation, les nouvelles générations adeptes des marques de luxe souhaitent tout de même consommer éthiquement, afin de protéger la planète et l’environnement. C’est pourquoi les boutiques de seconde main ont le vent en poupe et de plus en plus de consommateurs achètent des pièces de luxe d'occasion. Ou, comme on dit aujourd'hui: «Pre-Loved».

Qu'est-ce qui se cache derrière cette tendance et pourquoi est-on toujours prêt à payer des centaines, voire des milliers de francs pour des vêtements et des accessoires d'occasion? Est-ce l'idée de durabilité et de préservation des ressources, l’envie de dénicher de bonnes affaires ou juste la passion pour des pièces vintage bien précises qui ne sont plus produites depuis longtemps qui sont au premier plan?

Sébastien Garsault, fondateur de la boutique «Le Dressing» explique cette tendance qu’il a reconnu très tôt dans un interview. Dans sa boutique à Lausanne, il propose exclusivement des vêtements et accessoires de luxe.

La boutique de seconde main de mode de luxe «Le Dressing».

Sébastien, comment es-tu arrivé dans la mode de luxe et de seconde main?

J’ai travaillé comme majordome sur L’Orient-Express et également comme majordome au sein d’une grande famille. Grâce à ces expériences, j’ai toujours été entouré de belles choses, de beaux objets. J’aime les belles matières et la qualité des vêtements des grands créateurs. Peu avant l’ouverture de la boutique en 2013, j’ai rencontré Madame St-Laurent qui est la sœur d’Yves St-Laurent. On s’est très vite liés d’amitié et elle m'a beaucoup aidé à lancer ce projet. Grâce à son nom et son large réseau, la boutique a eu dès le début beaucoup de succès!

La mode de seconde main et de luxe connaît un fort succès, est-ce qu’une utilisation consciente et durable des ressources joue un rôle important?

Oui, tout à fait! Ce qui est important c’est le respect des produits de haute qualité et je veux leur donner leur place une deuxième fois. Les vêtements de grandes marques vintage ont de belles matières, de beaux tissus, on ne parle pas de n’importe quoi! Surtout, j’ai des pièces qui datent de collections des années 1960 ou 1970 et la qualité des tissus fait que ces vêtements sont toujours aussi magnifiques à porter. Aujourd’hui, la qualité se perd même chez les grandes marques, car beaucoup de gens ne veulent que des logos. Je trouve que dans la situation actuelle où la vie est chère et la mode aussi, c’est une belle chose de pouvoir donner la possibilité aux jeunes, mais pas seulement, de porter des belles pièces avec de la qualité tout en faisant du bien à la planète.

Est-ce que la durabilité te tient à cœur?

Oui, il faut bien penser aux enfants qui naissent aujourd’hui. Je fais partie d’une génération qui a eu de la chance de vivre dans un monde magnifique et je souhaite cela pour les générations futures aussi. Dans le métier que je fais aujourd’hui, je trouve beau de vendre des vêtements qui, au départ, étaient destinés à être détruits.

«C’est une belle chose de pouvoir donner la possibilité aux gens de porter des belles pièces avec de la qualité tout en faisant du bien à la planète», explique Sébastien Garsault.

Qui sont tes clients et tes clientes?

J’ai des clients et clientes de tous les âges et de toute classe sociale. J’ai même des familles multigénérationnelles qui viennent dans la boutique: la grand-mère, la mère et la jeune fille. Ici, tout le monde peut trouver quelque chose qui lui plaît et il y a quelque chose pour tous les porte-monnaies.

Qu'est-ce qui, selon toi, fait le succès de ton concept - ou plus généralement de la tendance des produits de luxe d'occasion?

Il y a plusieurs paramètres qui expliquent le succès de la boutique. Avant tout, je pense qu’il y a la notoriété de Madame St-Laurent qui m’a beaucoup aidé à démarrer cette aventure. Il faut savoir qu’elle n’avait jamais acheté de vêtements de seconde main et qu'elle pouvait s’habiller partout. Mais, pendant huit ans, elle est venue tous les jours s’acheter quelque chose et a influencé beaucoup de personnes à faire pareil. Ensuite, un autre facteur qui peut expliquer le succès de la boutique, c'est le fait que les gens aiment le luxe et souhaitent s’offrir «un bout de rêve». Pour finir, je dirais qu’il y a aussi l’amour des pièces rares et le plaisir de nicher. Les gens viennent ici car ils aiment aussi le service, le conseil et le concept de boutique.

Lorsque l'on parle de seconde main, beaucoup de gens pensent encore en premier lieu à des articles très bon marché vendus sur les marchés aux puces. Qu'est-ce qui distingue le «pre-loved luxury» de cela?

Il y a toutes sortes de magasins de seconde main et de friperie. Ici, je ne vends que de belles pièces de grande qualité. Les gens viennent réaliser un rêve, car ils souhaitent acheter des objets de grandes marques qu’ils n'ont pas les moyens d’acheter à neuf ou encore, ils font attention à leur mode de consommation. Je veux rendre le luxe accessible à tous et je ne fais jamais des prix plus chers que dans les boutiques officielles, car cela n’aurait aucun sens.

Le fondateur de la boutique souhaite rendre le luxe accessible à toute le monde.

Que dis-tu des voix qui critiquent le fait de dépenser parfois plusieurs milliers de francs pour un seul sac de deuxième main?

Je pense que chacun fait les choix qui lui conviennent. Si une personne souhaite investir plusieurs milliers de francs pour un sac de luxe, c’est son choix et il ne faut pas juger. Dans ma boutique, je refuse de vendre des pièces plus chères que dans la maison mère. Je ne veux pas surfer sur la vague de la spéculation.

Que penses-tu de la fast fashion et, plus généralement, de la critique de l'industrie textile et de la mode comme tueuse de ressources et du climat?

Les gens devraient se soucier des conditions de fabrication de leurs vêtements. Où sont-ils fabriqués? Par qui sont-ils fabriqués, et dans quelles conditions? La qualité des produits des enseignes comme H&M et Zara n’est pas au rendez-vous. Regarde par exemple cette veste d’Yves St-Laurent des années 60: la qualité est fantastique, c’était des vêtements faits pour durer. Malheureusement, la qualité aujourd’hui se perd même chez les grandes marques.

As-tu d'autres conseils de mode?

Oui, il faut s’amuser! La mode est faite pour s’amuser. Les jeunes souvent n’ont pas confiance en eux et je trouve qu’ils devraient s’amuser dans une boutique comme la mienne et essayer de trouver leur style avec des pièces originales que pas tout le monde ne porte. Il faut oser!

L’industrie du luxe ne cesse de croître depuis la dernière décennie, boostée par les réseaux sociaux et les influenceurs. Les grandes marques se sont démocratisées et tout le monde souhaite avoir une pièce griffée d’une grande maison dans son dressing. Concernées par leur mode de consommation, les nouvelles générations adeptes des marques de luxe souhaitent tout de même consommer éthiquement, afin de protéger la planète et l’environnement. C’est pourquoi les boutiques de seconde main ont le vent en poupe et de plus en plus de consommateurs achètent des pièces de luxe d'occasion. Ou, comme on dit aujourd'hui: «Pre-Loved».

Qu'est-ce qui se cache derrière cette tendance et pourquoi est-on toujours prêt à payer des centaines, voire des milliers de francs pour des vêtements et des accessoires d'occasion? Est-ce l'idée de durabilité et de préservation des ressources, l’envie de dénicher de bonnes affaires ou juste la passion pour des pièces vintage bien précises qui ne sont plus produites depuis longtemps qui sont au premier plan?

Sébastien Garsault, fondateur de la boutique «Le Dressing» explique cette tendance qu’il a reconnu très tôt dans un interview. Dans sa boutique à Lausanne, il propose exclusivement des vêtements et accessoires de luxe.

La boutique de seconde main de mode de luxe «Le Dressing».

Sébastien, comment es-tu arrivé dans la mode de luxe et de seconde main?

J’ai travaillé comme majordome sur L’Orient-Express et également comme majordome au sein d’une grande famille. Grâce à ces expériences, j’ai toujours été entouré de belles choses, de beaux objets. J’aime les belles matières et la qualité des vêtements des grands créateurs. Peu avant l’ouverture de la boutique en 2013, j’ai rencontré Madame St-Laurent qui est la sœur d’Yves St-Laurent. On s’est très vite liés d’amitié et elle m'a beaucoup aidé à lancer ce projet. Grâce à son nom et son large réseau, la boutique a eu dès le début beaucoup de succès!

La mode de seconde main et de luxe connaît un fort succès, est-ce qu’une utilisation consciente et durable des ressources joue un rôle important?

Oui, tout à fait! Ce qui est important c’est le respect des produits de haute qualité et je veux leur donner leur place une deuxième fois. Les vêtements de grandes marques vintage ont de belles matières, de beaux tissus, on ne parle pas de n’importe quoi! Surtout, j’ai des pièces qui datent de collections des années 1960 ou 1970 et la qualité des tissus fait que ces vêtements sont toujours aussi magnifiques à porter. Aujourd’hui, la qualité se perd même chez les grandes marques, car beaucoup de gens ne veulent que des logos. Je trouve que dans la situation actuelle où la vie est chère et la mode aussi, c’est une belle chose de pouvoir donner la possibilité aux jeunes, mais pas seulement, de porter des belles pièces avec de la qualité tout en faisant du bien à la planète.

Est-ce que la durabilité te tient à cœur?

Oui, il faut bien penser aux enfants qui naissent aujourd’hui. Je fais partie d’une génération qui a eu de la chance de vivre dans un monde magnifique et je souhaite cela pour les générations futures aussi. Dans le métier que je fais aujourd’hui, je trouve beau de vendre des vêtements qui, au départ, étaient destinés à être détruits.

«C’est une belle chose de pouvoir donner la possibilité aux gens de porter des belles pièces avec de la qualité tout en faisant du bien à la planète», explique Sébastien Garsault.

Qui sont tes clients et tes clientes?

J’ai des clients et clientes de tous les âges et de toute classe sociale. J’ai même des familles multigénérationnelles qui viennent dans la boutique: la grand-mère, la mère et la jeune fille. Ici, tout le monde peut trouver quelque chose qui lui plaît et il y a quelque chose pour tous les porte-monnaies.

Qu'est-ce qui, selon toi, fait le succès de ton concept - ou plus généralement de la tendance des produits de luxe d'occasion?

Il y a plusieurs paramètres qui expliquent le succès de la boutique. Avant tout, je pense qu’il y a la notoriété de Madame St-Laurent qui m’a beaucoup aidé à démarrer cette aventure. Il faut savoir qu’elle n’avait jamais acheté de vêtements de seconde main et qu'elle pouvait s’habiller partout. Mais, pendant huit ans, elle est venue tous les jours s’acheter quelque chose et a influencé beaucoup de personnes à faire pareil. Ensuite, un autre facteur qui peut expliquer le succès de la boutique, c'est le fait que les gens aiment le luxe et souhaitent s’offrir «un bout de rêve». Pour finir, je dirais qu’il y a aussi l’amour des pièces rares et le plaisir de nicher. Les gens viennent ici car ils aiment aussi le service, le conseil et le concept de boutique.

Lorsque l'on parle de seconde main, beaucoup de gens pensent encore en premier lieu à des articles très bon marché vendus sur les marchés aux puces. Qu'est-ce qui distingue le «pre-loved luxury» de cela?

Il y a toutes sortes de magasins de seconde main et de friperie. Ici, je ne vends que de belles pièces de grande qualité. Les gens viennent réaliser un rêve, car ils souhaitent acheter des objets de grandes marques qu’ils n'ont pas les moyens d’acheter à neuf ou encore, ils font attention à leur mode de consommation. Je veux rendre le luxe accessible à tous et je ne fais jamais des prix plus chers que dans les boutiques officielles, car cela n’aurait aucun sens.

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Je pense que chacun fait les choix qui lui conviennent. Si une personne souhaite investir plusieurs milliers de francs pour un sac de luxe, c’est son choix et il ne faut pas juger. Dans ma boutique, je refuse de vendre des pièces plus chères que dans la maison mère. Je ne veux pas surfer sur la vague de la spéculation.

Que penses-tu de la fast fashion et, plus généralement, de la critique de l'industrie textile et de la mode comme tueuse de ressources et du climat?

Les gens devraient se soucier des conditions de fabrication de leurs vêtements. Où sont-ils fabriqués? Par qui sont-ils fabriqués, et dans quelles conditions? La qualité des produits des enseignes comme H&M et Zara n’est pas au rendez-vous. Regarde par exemple cette veste d’Yves St-Laurent des années 60: la qualité est fantastique, c’était des vêtements faits pour durer. Malheureusement, la qualité aujourd’hui se perd même chez les grandes marques.

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Erste Veröffentlichung: 
27.10.2022
  |  Letztes Update: 
25.10.2022
Sébastien Garsault, fondateur de la boutique «Le Dressing» à Lausanne.

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